>> Toutes les rubriques <<
· De la poésie (10)
· Des belles histoires (27)
· De la haine (25)
· Des idées (34)
· Les fiches-recettes (12)
· Du repos (13)
· Ces enfants qui ne veulent pas grandir (10)
venez voir ma femme c est une vrai conne
Par Tartenfion, le 08.11.2015
lol, au début j'ai cru que c'était les délires d'un gros misogyne ^^
Par mag, le 28.06.2015
pff
Par Anonyme, le 22.05.2015
j'ai pleuré.
Par Anonyme, le 11.05.2014
...la tête de con est toujours présente, elle triche pour être élue à la tête de l'ump, se veut président, se
Par raslebol, le 24.02.2014
· La femme est-elle fondamentalement conne ?
· Ma tête de con : I/ Jean-François Copé
· Toute nue : Concept magique
· De la poésie qui fait rire.
· Discours d'ouverture des JO de Londres.
· Va sortir le chien ou je t’encule !
· Chapitre 1 / Ruptures (1)
· Ma tête de con : II/ Nadine Morano
· Tuer les moches est une question de darwinisme
· Mort aux cons !
· Les huitres sont des animaux rusés
· Lettre à Jean-Luc M.
· Reportage en France : Dans les villes du FN.
· Comme un air de ségrégation...
· Ces tempêtes balayent nos Waterloo sentimentaux
Date de création : 18.05.2010
Dernière mise à jour :
28.01.2014
131 articles
Dire que depuis quelques temps je fais des efforts pour être accepté dans le beau monde et lire des discours devant les Grands… (Voir article d’en dessous, là, tu vois ?) Et v’là qu’on me dit que c’est la maturité, des genres de trucs que j’aurais pas pu comprendre peuvent maintenant m’apparaître au grand jour, révélé à ma naïveté… La maturité, petit ! Non, moi j’appelle ça la résignation. Donc, après avoir été traité d’antisémite pour quelques billets taquins, je vais devenir un détracteur puant et cassant les rêves de la sale génération des 15-25 ans… Pourquoi ? Parce que je n’aime pas Le Roi Lion. Et je dirais même plus, je déteste le Roi Lion, je le hais, le conchie, l’abhorre, le méprise, l’abomine. C’est un film soporifique, niais, mièvre… Mais, comment peut-il y avoir un quelconque engouement pour ce truc ?
L’histoire est d’un manichéisme crétin, mais il s’agit surtout un plagiat honteux de Tezuka, certainement le plus grand auteur de Manga de tous les temps. Celui qui créé « Le Roi Léo » dans les années 60. Disney et sa troupe d’escrocs ont d’ailleurs toujours réfusé de reconnaître un plagiat alors que celui-ci est flagrant. L’équivalent japonais de Simba s’appelle Kimba si tu as toujours des doutes. Et puis c’est horripilant, le même schéma de construction que les autres Disney. L’amitié c’est chouette, les vilains sont vilains et le monde et soit blanc, soit noir.
Si il faut reconnaître quelque chose à ce foutu navet, c’est juste la technique. Un bon Disney de qualité au niveau graphique, avant la 3D. Mais, et comme dans beaucoup de Disney, des chansons horribles. Le consensus mou, le « bayrouisme » du dessin. Tu vois le genre… L’amour qui résout tout les problèmes, l’amour qui est trop merveilleux, les petites fleurs, les poneys… Et le chef d’œuvre du mauvais gout, l’horreur absolue, le carnage musical : Hakuna Matata. Cette chanson, c’est Elton John sous amphets’.
Non mais franchement… Et une autre aussi : « Can you feel the love tonight », déjà pas top en English, a gerber en franchouille…
Et quand le sujet s’étend sur ce film, y’a toujours un éclopé pour te beugler ce « Can you feeeeeel the looooove toniiiight », tu vois ça me rappelle trop mon enfance, les mercredis aprem’ et les pains au Nutella. Allez hop, verre pillé dans l’anus pour tout le monde.
Rendez vous enfin compte que le Roi Lion, c’est du rien, du vide, mais joliment emballé, des petits dessins et basta ! La conséquence d’un effroyable onanisme des créatifs de chez Disney, la somme d’une œuvre bas de gamme, le résultat d’un élan de mamours pour ne rien dire… Absurde, mais culte. Et alors, si jamais, par hasard, une soirée un peu arrosée, vous osez bêtement dire que oui, oui, oui, vous n’avez pas gouté les qualités pourtant flagrantes de ce film façon madeleine de Proust, alors là, planquez vous, l’envahissement de Pologne en 39 à côté c’était mignon. Nazi ! Inquisiteur ! Chafouin ! Interdiction, sale con sans gout, de mettre en doute la qualité d’un film lorsque l’émotion prend le pas sur les souvenirs. Sinon goudron, plumes, verre pillé, anus, toussa…
Tiens, jouons un peu. Analyse libre. Comme ici, je suis libre de ce que je veux et je vous emmerde si vous n’êtes pas d’accord.
Donc, le Roi Lion, c’est l’histoire d’un merveilleux royaume régi d’une main de maitre mais gentille quand même par une famille royale, léonine et autoritaire tombé en ruine suite à la mort triste, « gnousiéne », et purement fortuite de Mufasa, son despote éclairé.
C’est alors que le jeune et par conséquent inconséquent prince Simba est appelé à devenir Roi, sang royale oblige, démocratie on s’en fout. Mais comme le petit con rebelle refuse le pouvoir, il prend la fuite dans une communauté hippie autogérée par un phacochère, un suricate et un oiseau bleu bizarre. C’est alors que Scar, frère du roi et responsable félon d’un coup d’état, instaure une dictature communiste à l’aide d’immigrés exploités, dictature du prolétariat qui rencontre bien des opposants au sein de la famille royale, normal me direz-vous. Grâce à la fourberie, Scar arrive à imposer la parole du peuple malgré la mauvaise volonté des nantis. De retour d’exil après quelques années passées à fumer de l’herbe, le jeune Simba ne trouve pas mieux que de se venger en prétextant le droit divin et le droit du sang, logique. Après l’exécution publique de Scar par ceux qui l’avaient propulsé au pouvoir, le royaume redevient le système féodal qu’il a toujours été. Le prince se marie avec une femelle du même rang, histoire de continuer encore longtemps la suprématie d’une minorité d’élus sur la majorité de la population, normal. Tant qu’on lui offre de la bouffe et un peu d’animation, le peuple est content, logique.
De fait, on s’aperçoit que sous ses airs d’amour, de paix et d’hippie animalier, le film promeut une délicate propagande en faveur de la monarchie de droit divin. Les lions, de race supérieure ont le droit de vie, de mort sur les autre n’animaux. Et le méchant est communiste. Quand vous reverrez ce navet, vous saurez. Et savoir, c’est déjà bien. Une moitié du chemin.