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venez voir ma femme c est une vrai conne
Par Tartenfion, le 08.11.2015
lol, au début j'ai cru que c'était les délires d'un gros misogyne ^^
Par mag, le 28.06.2015
pff
Par Anonyme, le 22.05.2015
j'ai pleuré.
Par Anonyme, le 11.05.2014
...la tête de con est toujours présente, elle triche pour être élue à la tête de l'ump, se veut président, se
Par raslebol, le 24.02.2014
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Date de création : 18.05.2010
Dernière mise à jour :
28.01.2014
131 articles
Cette histoire se déroule quelques années après la mort de Mikael Jackson, quelques semaines avant celle de Bobby, ce salopard, qui ne méritait que ça d’ailleurs. (Lire : ‘’ J’ai tué Bobby ‘’, on y apprend qu’il s’est pris mon nouvel anus en Kevlar lors d’un pet qui a manqué de détruire l’humanité, ou du moins, la Normandie.).
Nous étions sorti de garde à vue sur le coup de dix heures du matin et nous sommes rendus directement au Balto pour y prendre un petit-déjeuner afin de nous remettre de nos émotions. Devant un demi-pèche (le matin, on préfèrera mettre du sucre, question de sécurité), je me désolais de ce monde si litigieux. A peine en étions-nous au Picon-bière que Bobby demanda un Sidi Brahim.
Devinant ma surprise, mon triste ami m’expliqua que c’était pour sortir des clichés sur le monde arabe. Il m’expliqua que c’est le préjugé qui conduit au conflit. Or, il suffit de bien se connaître pour s’accepter mutuellement. ‘’ - Prends la Palestine, continuait Bobby après avoir entamé un Boulaouane de derrière les fagots, tout le monde connaît la solution, et personne ne veut l’appliquer ! ‘’ Intrigué par une affirmation aussi osée, je commandais à mon tour une fillette de Ksara et lui demandais de m’expliquer ce prodige ! Lui, s’interrogeait à son tour sur l’opportunité de passer au Gin tonic avant ou après le petit Calva.
Mon alter ego diabolique ne se fit pas prier et je vis que sa démonstration était bien simple, logique, efficace. Tenez vous bien. Il y a en Palestine des israélites et des musulmans, qui ont en commun de dédaigner le porc, et des chrétiens, qui ne reculent devant aucune cochonnaille. Or, tu prends des élevages porcins de Bretagne, et tu les installes devant la ligne avec la Cisjordanie et Gaza à la place du mur et autres fortifications. Tu confies l’exploitation aux chrétiens, que tu réunis pour l’occasion dans cet espace, et le tour est joué : personne d’autre ne s’approche des vilaines bestioles, plus de litiges, et plus d’algues vertes sur nos côtes.
Ayant moi-même opté résolument pour le Gin tonic, je demandais à Bobby si il ne craignait pas que cette mesure puisse être jugée à la fois trop vive et un tantinet raciste par les trois partis réunis. L’hurluberlu avait la réponse, évidemment. ‘’ - Mais pas du tout me répondît mon ami en vidant d’un trait un white russian (comment un homme aussi con mais alcolo que Bobby peut ignorer qu’après le calva et le Gin tonic il faut placer la petite poire et laisser les cocktails pour l’après-midi ?), chacun restera chez soi, et les cochons seront bien gardés. Et ça, c’est le début de la sagesse.’’
J’ai bien fait de le tuer en y repensant.
C’est lundi, c’est le bordel, c’est les fonds de tiroir, un ensemble de trucs que je ne peux pas mettre ailleurs. Bon courage.
J’ai eu le malheur de regarder le télé-achat. J’ai acheté un fist-ficus. Il paraissait chouette quand il le montrait dans la télé. Il a été livré enfoncé bien profond dans son pot. Fourni avec une paire de gant et une bouteille de Mitosyl.
Autre chose,
J’ai reçu une mail de fan de mon blougue, de M’ame Poignet, éleveuse de dindons à la Motte en Bauges. Je vous laisse la lire :
« Cher Toto, je suis veuve et pour me consoler du trépas de mon époux, j’ai acheté la roue à langues présentée la semaine dernière par vous-même dans ce succulent lieu d’information qu’est votre blougue. Malheureusement, j’ai le regret de vous dire que cette roue était voilée. »
« Chère M’ame Poignet, Bobby qui gère les expéditions, s’est trompé de stock et la roue à langues que vous avez reçue est le modèle destiné aux clientes d’Arabie Saoudite où sont seulement autorisées les roues voilées. »
Autre lettre de François François, de Vitry le François, chanteur de karaoké :
« Salut gamin ! J’te kiffe à mort ! J’ai entendu dire que tu étais cité dans les dictionnaires amoureux de l’humour, malheureusement je n’ai pas réussi à trouver la page. Ce n’est pas très wiiiizzz !! »
« Cher François François, effectivement, les dictionnaires de l’humour paraissant au rythme régulier de trois par mois, faut bien que les auteurs bectent, ont eu la gentillesse de me citer à la page 287. Ceci étant dit, je ne résiste pas à l’envie de te donner quelques citations dans ces fameux dictionnaires amoureux de l’humour. ‘’Une fois, j’ai fait l’amour pendant une heure cinq, c’était le jour du changement d’heure.’’ ‘’Il y a quelques années je suis allé a une conférence sur l’éjaculation précoce, je suis arrivé 5 minutes en avance mais c’était déjà fini.’’ ‘’Je ne pense pas que leur mariage va durer très longtemps, déjà, à l’église, quant il a dit oui, elle a répondu« ne me parle pas sur ce ton ! ».’’
Autre chose,
Mort aux fabricants de chaussures !C’est chouette, une belle, une bonne paire de chaussures. Elles ne sont pas excitantes avec leur petite languette qui sort ? On a envie de leur rouler des pelles, à des belles pompes. Je sais, c’est ridicule. On vit dans un monde où l’amoureux des groles est moqué. Le seul moyen de transport individuel à être encensé est la bagnole. Ah, tu peux aller au salon de l’auto sans qu’on se foute de ta gueule ! Tu peux parcourir des centaines de kilomètres pour y assister, tu peux faire des heures queues pour tripoter le cuir de la Porsche que tu ne pourras jamais te payer, personne ne se moquera de toi quand tu retourneras dans ton village à bord de ta Twingo bouffée de rouille. Celui qui a assisté au salon de l’auto, dans la famille, on le considère un peu comme on considérait celui qui avait fait son service y a pas longtemps : c’est un homme. Ceux qui vont au salon de la chaussure, se taisent, honteux. Pas moi ! Moi, quand je vais au salon de la chaussure, j’y vais comme on va au Djihad ! J’y vais pour régler mes comptes avec les fabricants de chaussures qui ridiculisent la profession et humilient le consommateur. Ne vous est-il jamais arrivé d’acheter une paire de shoes, super jolies, méga costaudes ? Le genre de pompes dont vous vous dites qu’avec elles, c’est pour la vie ! Et de fait, vous avez fait le bon choix, c’est de la super came. Elles durent, durent… Et puis, un jour, les lacets, les mignons petits lacets assortis pétent. Enfin, un lacet pète. Jamais les deux en même temps. Bref, rien de grave, un lacet, ça se remplace. Un lacet, oui, mais pas CE lacet exactement dans les tons de votre chaussure ! Aucun magasin, aucun savetier ne vend LE lacet qui vous manque. Du coup, vous achetez une moche paire de lacets maronnasses qui finissent de vous dégouter de vos pompes. Elles finiront à la cave.
Je crois que vous serez d’accord, il faut pendre les fabricants de chaussures indignes avec les résidus de tous vos lacets qui aurez eu soin de nouer ensemble. Amen.
A demain !
Avant que l’été n’advienne plein de ses passage obligés : vacances, soleil, chaleur et tout un tas d’autres choses super énervantes, j’ai envie de te causer de la rupture mon Bobby. Laquelle ? La rupture amoureuse pardi ! Celle que nous avons tous vécu ou celle que nous finirons tous par connaître un jour, c’est comme ça, ça fait partie de notre évolution : tu quittes le confort douillet du petit d’homme pour foncer à bras raccourcis vers le destin d’adulte, celui qui pue (le destin, l’adulte ne pue que si son hygiène est défaillante). Ça ne t’est jamais arrivé mon Bobby ? Sois patient. Il suffira alors d’une porte qui se ferme pour que ton monde vacille. Il s’écroule un peu. Toutes tes peurs, les biens planquées sous le lit ou dans le fond du placard reviennent te dévorer la nuit. Elles te bouffent. Cette porte se ferme et tout explose. Maintenant, pose cette bière et écoute ce que je vais te dire, Bobby.
Acte 1 : Une enclume dans le ventre
Tout autour de toi te montre son absence, t’es seul comme une merde. Les jours sont moches comme un Kangoo utilitaire. Tes nuits, le plus souvent blanches, sont hantées de cauchemars surréalistes qui sentent son odeur. Ton envie de bouffer s’est depuis longtemps barrée et tu peux oublier pendant deux jours d’avaler un truc solide. En revanche ce qui est liquide et de préférence très alcoolisé te permet de tenir encore un peu. Tu aimerais savoir si c’est pareil pour elle. A-t-elle faim ? Qu’est ce qu’elle fait en ce moment ? Est-ce qu’elle sait encore rire ? Tu espères de tout cœur qu’elle souffre aussi un peu, qu’elle endure une infime partie de ce que toi tu morfles. Juste pour te sentir moins seul dans cet état de délabrement. Dans ta tête tu t’obstines à imaginer ce qu’il faut faire. Ce qu’il faut faire pour récupérer cette histoire finalement crevée depuis longtemps. Les chagrins d’amour ne font bander que les souvenirs et annihilent ta raison. Tu n’arrives pas encore à comprendre que ce n’est pas ton cœur, là-bas, sur le tapis à côté de ton lit. C’est juste ton amour-propre, fracassé. Alors, vide de tout, tu t’endors dans ce lit devenu trop grand. Seul, sans pensées et sans souffle. Et puis, un matin, sans raison précise, le temps qui a passé, qui a pansé tes plaies, tu es réveillé par le bruit sourd d’un corps qui redémarre. Par le sang chaud qui veut bien, à nouveau envahir tes veines, faire battre ton cœur. Tu ne meurs plus comme une merde. Tu as juste faim. Tu as envie de bouffer. T’es vivant.
Acte 2 : Tomber sans fin mais finir par atterrir
Toujours KO. Mais debout. Légèrement tremblant, les tripes en vrac, mais debout. Enfin. Tu te demandes alors comment tu vas pouvoir remplir ce vide qu’elle t’a laissé. Tous ces espaces si facilement remplis avant. A ton avis mon Bobby ? Tu ne sais pas ? J’ vais te le dire comment tu vas les remplir ces trous. Tu vas les boucher avec ta colère, ta hargne, ta haine. Les vannes s’ouvrent, tu baisses la garde. Tu vas faire tout un tas de trucs complètement cons : lire ses anciens SMS, écouter Joe Dassin ou regarder des photos qui trainent dans le Mac Book. Et aussi retrouver une ville liste de courses écrite de sa main, une chaussette dans le fond de l’armoire. Tout un tas de trucs pathétiques. Tu commémores et tu as ta crise de larmes, de vraies larmes. Avec des vrais morceaux de morve verte qui coulent. C’est dégueulasse, je sais. Cette putain de crise qui te donne le courage de te bouger le cul. De remonter sur la scène parce que « the show must go on ». Tu guéris, mais t’es en convalescence. Tu vas encore bouffer quelques passages merdiques à base de pleurs, de roulage en boule dans le lit, mais ça commence. C’est bien.
Acte 3 : Si c’est un homme
Le brouillard du deuil commence à se dissiper et tu réalises que tu ne ressembles plus à grand-chose. Le sweet-shirt informe, le rasoir oublié, les yeux bouffis, rougis et les chaussettes dépareillées. T’as aussi du perdre 5 ou 6 kilos. Bref, tu n’es pas beau à voir. Alors là mon grand, tu vas laver ton honneur, savonner cet amour sale de ta personne. C’est la fête de l’huma dans ton appart. L’explosion d’hormones qui dégoulinent de tes joggings au petit matin sur les bords du canal, tes achats compulsifs de chemises et de caleçons. Ton passage chez le coiffeur. Tu te bouges avec fougue et brutalité. Tu veux faire payer au monde entier - ou féminin du moins - tu as une revanche à prendre, un affront à laver aussi.
Ce qui te sauve à ce moment-là, c’est que tu t’aperçois que ton cœur n’est pas mort. C’est jusque qu’il a glissé entre tes cuisses. Tu vas t’atteler avec l’aide de quelques bons camarades, - tu te souviens, hein, Bobby ? - à choper le cul de tout ce qui se trouvera sur ton chemin, faire bruler la CB en cocktails et capotes.
Acte 4 : Un bien-être sur
Après la fête du slip, le retour aux valeurs sures, aux choses simples, à la pub Herta. Ce genre de tempête finit par balayer les scories de nos Waterloo sentimentaux, on ne peut pas vivre tout le temps de haine et de cyprine, on aspire finalement à un bonheur tranquille avec des repas cuisinés maison, des chats qui ronronnent sur la couette et deux bras « œstrogènèe » en dessous. Tu vois mon Bobby, quand ça t’arrivera, tu pourras te dire que t’es pas mort. Pas encore du moins.
Ce papier est pour toi, que j’ai aimé avec fureur et maladresse, pas encore digérée, pas encore enterrée. Ça viendra et je sais que je ne regretterai rien.
« Mais qu’est ce que tu foutais à nous laisser béton pendant plus de deux mois ? Feignasse, locdu, vautré… socialiste ! »
C’est ainsi que Bobby m’a causé pour que je me remette à vous re-tartiner des petits morceaux de délices réguliers. C’est vrai, qu’après lui avoir fracassé la gueule à coups de clef anglaise (je fais de la plomberie, les toilettes fuient), il a bien fallu reconnaître que l’abandon de ce blog truculent n’est pas correct pour vous, fideles lecteurs, assidus liseurs, amoureux de la prose et de la vulgarité inhérente à mes tranches de vies. Et puis il m’avait insulté et je ne supporte pas qu’on me traite de socialiste. J’ai prévu qu’ils dérouillent un peu, ça va nous faire du bien à tous. Crédules que nous étions en ce doux mois ce mai, Marie, à penser que nous pouvions oublier le nain.
Faute ! Faute grave ! D’abord, parce que Manuel est là. Comme une trace marron laissée sur la faïence du Jacob-Delafon par un prédécesseur aux mœurs bien peu hygiéniques (admirez comme je file la métaphore sanitaire), et puis parce que bon… On ne va pas dire qu’on en attendait monts et merveilles du François, mais là, quand même, faut pas déconner…
Bon, et puis il y en aura aussi pour les autres. Les sans-rapports, les sans-interets, les sans-papiers, les san-antonio et même pour les « avec ».
Tout ça, c’est à venir dans la semaine. Vous pouvez également me rejoindre sur Facebook, il y a des liens vers des infos qu’on ne lit pas partout, des vidéos cocasses ou dérangeantes… Enfin, tout ce que je met pas ici et qui ne vient pas de mes doigts reliés par un système complexe à mon esprit foisonnant de haine et de courroux.
« Ces enfants qui ne veulent pas grandir», dont vous avez pu apprécier les premiers chapitres reviendra de temps en temps, quand le cœur m’en dira.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Je vous manque ? Oui. Vous aussi vous me manquez mes drôles. Mais pas d’inquiétudes, je reviens demain avec une nouvelle fournée de textes qui dézinguent à toute berzingue ! Des belles histoires, de l’actualité, des têtes de con et des interviews de personnalités inconnues aussi.. BHL, le G20, les canards, les médias, le FN… tous vont en prendre plein la gueule ! Ça va être sanglant, d’autant plus que je suis de plus en plus lu sur ce lieu de perdition plein d’érudition.
Bisous.
Le mari est le chef de la femme, c’est ainsi l’on y peut rien. Un peu comme Jésus est le chef de l’église. Et donc, l’église est soumise au Christ. Donc la femme est soumise en tout points à son mari. Si on prolonge le sophisme, le mari doit aimer sa femme, tout comme Jésus, le Christ aime et a aimé l’église. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Paul, pas le boulanger, l’apôtre. C’est Jésus qui lui a enseigné.
Ce que Paul a dit, me laisse sans voix. Oui, ça parle à tout le monde. Nous avons tous quelque chose en nous de Sacré. Des choses que nous ne pouvons pas ignorer. Qui sont en nous depuis la morale religieuse. Une parole sacrée est une parole sacrée, point. Si l’on renie cela, nous passons donc pour le dernier des derniers. C’est logique, non ?
Alors dans ce tribunal d’instance, je les vois, tout a commencé comme dans les contes de fées, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants (trois ou quatre par exemple). Ils l’ont dit. Mais tout ce bonheur, ce bonheur qui t’envahit et te submerge de félicité et d’extase est interrompu. Coupé net. Elle veut divorcer, reconstruire une « nouvelle maison » avec son amant. Son coach de jogging. Il te bouleverse le corps, et finalement ta vie. Grave !
Et en plus, elle ose se plaindre ! Elle dit que son mari l’a menacé de mort. Lui, il dit que non. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas son genre. Elle dit que son coach-amant a été menacé aussi. Là, le mari dit oui, oui là c’est vrai. Mais c’est normal, l’amant a osé porter la main sur un de ses enfants. Il a touché à sa progéniture. Alors la question est de savoir si cette menace est un délit et si elle doit connaître une punition.
Selon la loi, oui. Mais non. Légal ou moral. La question est là. Devoir ou droit… Entre les mots et l’acte, il y a de la place. Pourtant, vous l’avez condamné à de la prison. Il a juste osé… oser.
Lui, il a eu peur. Mais il a osé aller voir cette peur. Il lui a parlé de sa colère, sa rage, son désespoir. Il a voulu ouvrir les yeux à la peur. Il n’a plus rien à faire avec la peur. Il n’a plus peur, il a tout perdu. Il a rencontré la peur, avec la peur au ventre et est venu vous voir aujourd’hui. Il n’a plus peur.
Alors il va partir en prison. Pourquoi ? Parce qu’il pense devoir faire appel a une autre justice. Si vous voyez ce que je veux dire.
Tu les vois l’été. Surtout des Allemands d’ailleurs, qui créent des sortes de camps, ils se regroupent ensemble et passent leurs vacances ensemble. Y a qu’avec les Allemands que ça marche d’ailleurs. Mais ce n’est pas ce dont je vais causer présentement. Plutôt de leur style vestimentaire.
Passons sur le « bob », la sacoche-banane ou la chemise avec un dauphin fluo dessus… Ça peut revenir à la mode on sait jamais. Mais là où tu bloques c’est sur le fameux combo de la mort, le… « tongues-chaussettes » ! Et pas n’importe lesquels. Le mélange doit être fait avec goût (Allemand, certes, mais avec goût je te dis). Donc il te faut une belle tongue, du genre du modèle du maître-nageur qui siffle tout le temps à côté du grand bassin de la piscine du camping, « Le Val enchanté » du Lavandou. Et avec les fameuses chaussettes en vraie fibre synthétique. Avec les petites bandes noires en haut. Sexe. Et pourtant, le mélange provoque Moquerie, mépris… Et envie.
J’ai donc interviewé Hans Grüber, Colognais (ou Kohlnais ? je n’ai pas trouvé l’info du gentillet des habitants de la riante bourgade de Cologne, donc un Nut’s à celui qui m’informe). Et j’ai demandé à Hans, moustachu et chauffeur poids lourd international, caravaneur à la Baule fin aout ce que représente pour lui le tongues-chaussettes (ou « tongcho » pour les intimes). Il me relate tout ça en allemand et comme je suis sympa et que j’ai fais allemand LV2 je vous le traduis. Son opinion est claire : « C’est avoir la liberté, l’aération, la caresse de l’air iodé méditerranéen, sans avoir du sable entre les orteils et sans devoir se laver les petons le soir avant l’apéro. Et pis on peut aussi montrer qu’on a bon gout jusqu’au choix des chaussettes, même en vacances. »
Alors oui, je vous entend déjà râler qu’on ne peut pas donner la parole a un allemand qui a une sacoche-banane qui le boudine, que pour vous, le Tongcho, ça vous fait plutôt penser au pédophile que tu croises dans les Ardennes les fraiches soirées d’automnes, que c’est comme si on mettait son slip kangourou sur son pantalon et qu’on veut bien rétablir la peine de mort rien que pour ça (ce qui explique selon mes analyses le score de Marine le Pen)… Bande de bobos bien-pensants ! Vous êtes simplement en retard. Vous vous apercevrez que dans le futur on finira par oublier Zola et Maupassant pour mettre en lumière Houellebecq et Musso. Des futurs classiques évidemment, j’en mettrais ma main à couper.
Parce que plus que le style, il s’agit surtout de confort. Vous qui n’avez jamais gouté à cette sensation unique de liberté qu’offre la tongue aux orteils tout ayant la chaussette qui assure le confort et la sécurité, vous ne savez pas ce que vous manquez.
Et puis même des milliardaires s’y mettent… Tiens, au pif, Zuckerberg, patron de Facebook. C’est ce type là qui a dit que les tongues et les chaussettes gouverneront le monde un jour. Et aussi que la créativité ne peut s’exprimer qu’avec le maximum de confort au niveau des pieds. Copernic ? Adepte des Tongcho ! Darwin ? Tongcho ! Nietzsche ? Tongcho ! Et la liste est longue encore…
Alors, je me suis lancé… Pour vous, pour l’aspect scientifique de ce blog qui en manquait jusque là cruellement… J’avais déjà les Birkenstock sous la main, elles me servent quand je sors de la douche. Et je suis allé chez Décathlon où, joie, une paire de socquettes 100% nylon à moitié prix me faisait de l’œil. La caissière, du coup, moins.
Allez, il faut que je l’avoue, je suis en ce moment en tongues-chaussettes en train d’écrire cette prose ! Et faut que je vous le dise… Je suis différent. Le confort et la chaleur dans laquelle baignent mes panards malgré le chauffage coupé me montre qu’un autre monde est possible. Je suis prêt maintenant pour le tunning, la moustache, Patrick Sébastien, Auto-Plus… Et apothéose, le site de l’office du tourisme de la Baule est dans mes favoris.
« Pan, dans les valseuses », dirais-je avec emphase lorsque ma candidature au discours d’ouverture des prochains Jeux Olympiques de Londres aura été acceptée. Et je suis aussi volontaire et candidat aux autres merveilleuses compétitions sportives qui auront lieu dans les années à venir… Qatar, si tu me lis.
Hmm, hmm. (Eclaircissements de voix, afin de faire taire les derniers chuchotement des spectateurs venus du monde entier pour voir la flamme de l’olympisme s’allumer et les athlètes défiler derrière leurs drapeaux respectifs) :
« Mesdames, messieurs, ladies, gentlemans. Nous sommes heureux aujourd’hui d’ouvrir cette période de jeux où des athlètes représentant les meilleures réussites biologiques de la planète s’affronteront pour défendre leurs nationalismes. Dûment sélectionnés pour leurs performances physiques, les hommes et les femmes que vous verrez courir ou se battre sous vos yeux sont tous jeunes, beaux, célèbres, en parfaite santé et convaincus de ce qu’ils font. Ils sont le contraire du vieux, du malade, de l’hésitant, représentant ainsi l’idéal du soldat, qui, pour gagner une guerre se doit d’être fort, dynamique, en pleine adhésion de sa mission. Ces sportifs seront comparés les uns aux autres, ce qui ne fera que prolonger, mais cette fois en pleine lumière médiatique, le long processus de tri qui a permis de les amener jusque ici. Regardez-les bien, car leurs muscles souples et endurants, leurs corps de vainqueurs, leurs visages volontaires sont justement ceux que n’ont pas les millions d’inaptes qui ont été recalés. Soyez attentifs, car nombre d’entre eux, malgré leur qualité athlétiques, seront impitoyablement éliminés, rabattus dans la confusion de l’anonymat. Ce jugement sera indiscutable, grâce à la précision scientifique d’appareils de mesure élaborés qui traqueront les centièmes de secondes ou le bout de genou qui passera la ligne avant les autres. Les meilleurs seront médaillés comme à l’armée. Eux seuls verront leurs noms gravés dans la postérité tandis que les perdants, qui auront manqué de volonté ou de capital nerveux, retourneront à l’âpre entrainement qui consiste a tenter d’imiter, huit heures par jours, durant quatre ans, les champions qu’ils n’auront pu égaler. Les gagnants seront couverts d’argent, ce qui ne coutera pas très cher puisqu’ils ne sont que trois par catégorie. Cette opération de comparaison physique de l’humanité sera sponsorisée par les multinationales dont les publicités concurrenceront avec avantage les drapeaux et les hymnes nationaux des Etats aux pouvoirs aujourd’hui fantoches. D’ailleurs, que ce soit la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis qui emporteront ces épreuves, tout ces pays courront sous les couleurs identiques de grandes marques de boissons gazeuses ou d’appareils photo, certaines ainsi d’être gagnantes quel que soit le scénario. Il nous reste maintenant à souhaiter bonne chance aux sportifs, bien que, dans l’intransigeance des sélections et des mesures, nous soyons dans un monde parfaitement objectif où la chance n’a pas sa place.
Bon spectacle. »
"Léger, un peu quand même. Pitié, on en peut plus, on étouffe, fais nous marrer."C'est ce que me glisse à l'oreille la majorité de mes lecteurs, au nombre de deux. Comme j'aime le populisme et la démagogie je dis oui. Oui à tout. Demandez-moi ce que vous voulez, je le fais. Sauf du nougat. J'ai plus d'amandes.
«Si Dieu Il existerait, Il ne laisserait pas chanter Justin Bieber », murmurent à mi-voix les plus cons d'entre vous sous l'emprise – qui n'excuse pas tout- du matérialisme empirique ressuscité par Onfray et aussitôt adopté par le MoDem aux prochaines éléctions pestilentielles. On voit que vous ne connaissez pas Dieu, vous. Dois-je vous rappeler qu'il est capable de tout ? Du meilleur comme du Medef ?
Les moins lobotomisés par leurs smartphones se souviennent peut-être qu'aux temps nous parlions en francs, Jack Lang avait encore presque toutes ses facultés et que, me sachant aussi immortel que Christopher Reeve je passais le plus clair de mon temps à titiller le zeugme et à me foutre de la divine Grande Gueule qui est aux cieux.
Du coup quant il m'a brutalement appelé a lui pour me dires deux mots entre quatre yeux, vous coupant provisoirement la joie de me lire, lecteurs impatients et sacripants, et m'inspirant, à moi, pisseur de ces lignes de métaphores convenues, Pépère (c'est son surnom) m'a interpellé avec ces mots :
- « Ha ! Enfin ! C'est toi qui met en doute jusqu'à mon existence ?
- Hélas, votre Grande Hauteur, répondis-je en rampant comme Séguela dînant chez Sarkozy, on ne peut rien vous cacher. Je le confie: ecce bien moi. Mais sans vouloir vous commander, votre Altitude, je vous prie de bien vouloir me pardonner mon offense comme nous pardonnons aussi à ceux de votre trinité qui ont crée Morano, Copé, Douillet, Hortefeux et Besson.
- Quelle insolence ! Misérable plumitif ! Ignores-tu que si on me cherche, on me trouve et pas que dans la cathédrale de Chartres, au demeurant fort coquette ?
- Un doute m'habite, qui est énorme : c'est bien vous qui avec dicté le sacro-saint proverbe « œil pour œil, dent pour dent (sauf prothèse) » ? Oui, foudroyez-moi si je mens, mais y'a pas mort d'homme dans mes conneries. Donc lâchez moi un peu, c'est le printemps.
- Assez ! A-t-il grondé en Dolby Surround 5.1. Je te condamne a regarder pour l’éternité "les grands du rire" avec Popeck et Anne Roumanoff.
Depuis, il me fout une paix éternelle ou je retournerais volontiers mais y'a encore à dire. A propos, Dieu serait pas un peu juif que ça m’étonnerais qu'à moitié. Je ne suis pas allé vérifier personnellement mais des archanges dignes de foi et bien placés (en contrebas du trône monte-escaliers) me l'ont assurés. Ce qui au passage prouve deux choses :
Dieu ne porte pas de slip sous sa tunique genre style gospel immaculée ;
Michel-Ange a pris une doublure quant il a barbouillé la chapelle Sixtine.
Autre preuve que Dieu est juif, il a de l'humour. Pas toujours me direz-vous ? Et alors ? Arthur n'est jamais drôle. Est-ce que ça prouve qu'il n'est pas toujours juif ? Réciproquement, Guy Bedos. De toutes façons j'ai assez de caractères et de signes pour trancher : Dieu n'existe pas.
Mais je vous laisse, le voilà qui arrive pour sa partie quotidienne de Monopoly.
Ils viennent de Valenciennes, Tourcoing, Rouvroy et, forcement de Bergues, ville rendue célèbre par bla bla bla et cætera vous connaissez la suite… Ils ont entre 18 et 25 ans et son barman, DJ, ou encore go-go dancer, et vont de nouveau tenter leur chance au ski, dans le Tirrol. Ils ont été castes pour leur bon accent bien du cru évidemment explique la productrice. « Les accents, on a remarqué que ça fonctionne bien à la télé » explique t-elle encore. Quand Christopher se présente avec un accent à couper au couteau et qu’en plus, il vient de « Tourcoing coin-coin », on se dit qu’on va avoir les yeux, les oreilles et certainement le cerveau qui vont saigner.
Pourquoi des Ch’tis ? Parce que ce sont des gens formidables, généraux, chaleureux. Et parce que les gens du nord sont d’invétérés fêtards évidemment. La nouveauté c’est que pour la première fois, une boîte de prod’ a ouvertement ciblé une population déjà vachement stigmatisée à la téloche. Marrant, un décalage surement. Propulser des Nordistes dans une chouette maison sous la neige pour s’entendre dire que dans le Nord en hiver il fait froid tout le temps et que ça fait quand même drôle de passer de 5 à -5 degrés. Un décalage aussi pour ces jeunes arrogants convaincus d’être les rois de la fête, déboussolés lorsqu’ils débarquent dans la station de ski, autrement plus déjantées que les boîtes de nuit du plat pays.
Des clichés que l’on perpétue ? Bien sur. La productrice le confesse d’ailleurs… Pourquoi toujours des bimbos du Sud ?
Les Ch'tis font du ski vient tristement allonger la liste des émissions nocives pour l'image du Nord-Pas-de-Calais. Depuis longtemps, Confessions intimes (TF1) y pioche des spécimens effrayants. « On est des gens simples », « on est beaucoup des fêtards », « on est des gens vrais » : Les jeunes des Ch'tis font du ski égrènent les clichés.
Les participants sont naïvement convaincus que l’émission prouvera que les Nordistes sont des gens comme les autres. Pourquoi faudrait-il le démontrer ? Outre l’accent et l’exaspérante revendication d’une identité « Ch’ti », le casting est des plus banal : des jeunes un poil mégalos, fiers de leur superficialité, prompts à dégommer la langue française.
Après un voyage en train pour la neige et une traversée de la station de ski, les participants découvrent, comme à l'habitude, une luxueuse villa, dans laquelle ils devront cohabiter. On les retrouve rapidement en pleine chamaillerie, en maillots de bain au bord du jacuzzi. C'est parti pour cinq semaines d'accablement garanti à l’aide de nouveaux mots mis dans dans la bouche des candidats, « ambianceur », « bookeur », « setteur »…